Des événements en Équateur


Monique visite les Brito à Quito et ils se retrouvent en pleine tourmente révolutionnaire. Avec Anne, elles font un reportage photo en plein dans les manifs. En attendant les clichés : quelques nouvelles.

Les manifestants demandent la démission du président Lucio Guttierrez, élu il y a quelques mois avec l'objectifs de lutter contre la corruption et représenter toutes les tendances et ethnies indigènes. Il a semble-t-il beaucoup déçu et depuis quelques jours des manifestations agitent la capitale au point que l'état d'urgence a été décrété vendredi pour quelques heures seulement.Il a ,paraît-il,été levé sur l'injonction des américains

Mardi, comme indiqué ci dessous, Le président a rameuté ses partisans des provinces du sud pour une contre manifestation…

à suivre, on espère que nos photos reporters ne prennent pas trop de risques.

Jeudi : Un nouveau président " Palacio" est apparu entouré des principaux chefs militaires et Guttierrez à été destitué. ça ressemble beaucoup à un coup d'état, et le nouveau président se dit non politique mais médecin " médico" de l' équateur ce qui n'est pas bon signe.

La "révolution a fait deux morts ( une femme et un photographe de presse)et 130 intoxiqués par les gaz lacrymogènes. et 44 blessés (nous exhortions à juste titre Anne et Monique à la prudence)

On embrasse aussi Pedro, Patricia et Benj.

quelques liens d'informations: rares ils sont et pas français

http://www.swissinfo.org/sen/swissinfo.html?siteSect=143&sid=5697405&cKey=1113872718000

http://www.lahora.com.ec/ultimahora.asp#42115

Un article ci dessous t pour ceux qui comprennent un peu d'espagnol :

Dernière nouvelle : La fin des événements racontés par Anne.

Hier vu les évènements , les parents étaient venus retirer les enfants tout au long de la matinée,il y avait une drôle d'atmosphère...le président avait tout fait pour déclencher des affrontements, faisant venir des régions plus reculées des bus remplis d'indiens qui le soutiennent:indiens évangélistes+ indiens de l'Amazonie,sa région.Ils n'ont pu, heureusement entrer dans Quito.
acculé ,les manifestants ayant  réussi à cerner le palais du gouvernement,le président Lucio Gutierres,s'est échappé en hélicoptère ( impressiopnnant cet hélicoptère qui s'élève de ce petit patio....)Arrivé à l'aéroport,il est monté dans une avionnette qui devait l'emporter à Panama.mais des manifestants avaient envahi la piste ( à pied et en voiture,ils avaient cassé la clôture),malgré de nombreux essais,l'avionnette,empêchée de décoller à tout moments ,a du retourner vers l'helicoptère qui l'a à nouveau embarqué.Il a fini par se réfugier à l'ambassade du Brésil qui semble lui avoir accorder l'asile politique.Dans le même temps, à l'aéroport de guayaquil,Abdallah Bucaram ancien président("le fou") ,qui venait de revenir en Equateur en toute impunité( protégé par Lucio) après 8 ans d'exil et sur lequel pèse un mandat d'arrestation pour corruption aussi, est retourner en catastrophe à Panama.Vraiment rocambolesque, on y est habitué mais il y a chaque fois des innovations ....des variantes...blague à part, il faudrait quand même qu'on réussisse à bien voter(encore faut-il qu'il y ait des candidats sérieux) car cette habitude de jeter les présidents avant la fin de leurs contrats, n'est pas très démocratique...


Des photos de la presse équatorienne

Quito : Jeudi matin.
Presidente Palacio aparece flanqueado por jefes militares

QUITO,

El nuevo presidente de Ecuador, Alfredo Palacio, apareció el miércoles por la noche ante la prensa en el ministerio de Defensa, en el centro colonial de Quito, flanqueado por la cúpula de las Fuerzas Armadas.

   Palacio se aprestaba a dar declaraciones a la prensa, acompañado de los jefes militares como el vicealmirante Víctor Hugo Rosero, jefe del comando conjunto de las Fuerzas Armadas, y el comandante de la Marina, vicealmirante Eduardo Sánchez.

   Tras dejar la función de vicepresidente de la República, Palacio fue posesionado durante la tarde como presidente luego que una mayoría del unicameral Parlamento derrocó el mismo miércoles al mandatario constitucional Lucio Gutiérrez, al declarar el "abandono del cargo".

   Poco después de ser derrocado por el Legislativo, Rosero se encargó de anunciar que las Fuerzas Armadas retiraron el apoyo a Gutiérrez, un coronel (r) del Ejército elegido en los comicios populares de 2002 para un período de cuatro años (hasta el 15 de enero de 2007).

   Antes de que Palacio acuda al ministerio de Defensa, las Fuerzas Armadas expresaron que respetan la sucesión presidencial que se dio en el país, reflejando su respaldo al nuevo jefe de Estado.

   "Una vez que las demandas populares han sido resueltas en los ámbitos correspondientes y dentro del marco constitucional vigente, las Fuerzas Armadas del Ecuador, respetando la sucesión presidencial, hacen un llamado a la calma y a la paz del país", manifestaron.

   Agregaron que "no es a través del caos, la violencia y el desorden en las calles que lograremos conciliar al país. No podemos encontrar una salida a la crisis si no ponemos de parte y todos colaboramos a bajar la tensión y restaurar la calma".

   Las Fuerzas Armadas dijeron: "no propiciemos el derramamiento de una sóla gota más de sangre, la salida constitucional debe ser respaldada con actitudes positivas, democráticas y no son acciones violentas".

   "Permitan que la fuerza pública cumpla con su función establecida en el marco constitucional y vele por el orden público. Permitan a los organismos del Estado, legalmente constituidos, actuar y reestablecer la tranquilidad", apuntaron.

   Los militares puntualizaron: "no queremos más enfrentamientos, los ecuatorianos somos hermanos y esta hora histórica debe encontrarnos unidos en busca del mismo ideal y de los objetivos nacionales".

   Gutiérrez enfrentó duras protestas populares, que el martes y miércoles dejaban como saldo al menos dos muertos (un fotógrafo chileno y una mujer), 130 asfixiados por el gas lacrimógeno utilizado por la fuerza pública para dispersar las manifestaciones y 44 contusos.